Archive pour le tag 'Sahara'

mai 16 2010

Sahara – Caravanes de Sel – Azalaï : Tombouctou

Catégorie Brèves


MALI – Tombouctou

La ville mythique, la ville au 333 saints, haut lieu de savoir, de culture et de religion, c’est pour nous la ville des explorateurs, la ville de l’aventure. C’est de Tombouctou que nous avons organisé notre extraordinaire voyage dans le temps à la rencontre des caravanes de sel. Pendant plusieurs jours nous avons arpenté la ville, observant la vie des habitants et les monuments ancestraux. Nous nous sommes pris nous aussi, à nous rêver en explorateurs, en aventuriers dans cette citée magique ou plane une atmosphère mystérieuse.

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mai 15 2010

Sahara – Caravanes de Sel – Azalaï : Trajet en pinasse collective entre Mopti et Tombouctou 3/3

Catégorie Vidéos


MALI – Entre Mopti et Tombouctou

Le troisième jour est plus reposant. On savoure davantage le calme du fleuve et les arrêts fréquents avant Tombouctou.

mai 14 2010

Sahara – Caravanes de Sel – Azalaï :Trajet en pinasse collective entre Mopti et Tombouctou 2/3

Catégorie Vidéos


MALI – Entre Mopti et Tombouctou

Voici le deuxième jour de ce voyage jusqu’à Tombouctou à bord d’une pinasse collective.

mai 13 2010

Sahara – Caravanes de Sel – Azalaï : Est-ce que vous avez déjà vu nager des hippopotames ?


MALI – Entre Mopti et Tombouctou

Alors que nous sommes à bord de la pinasse depuis deux jours, le pont supérieur s’agite brusquement et les passagers se pressent sur les côtés du bateau pour observer l’eau. Lorsque nous comprenons que l’objet de cette curiosité soudaine est un hippopotame, nous nous précipitons à notre tour vers l’arrière du bateau, trop tard ! Déçus nous reprenons notre place mais je ne peux détacher mes yeux du fleuve. Quelques heures plus tard, enfin, une énorme tête émerge de l’eau : un hippo ! Il replonge presque immédiatement et plus loin une autre tête émerge. Ils nagent ensemble sous l’eau à contre courant et mettent la tête hors de l’eau quelques instants pour reprendre leur respiration à une cinquantaine de mètres de notre embarcation. Nous, bouche bée, n’avons même pas pensé à sortir notre appareil-photo ! Désolés.

mai 12 2010

Sahara – Caravanes de Sel – Azalaï :Trajet en pinasse collective entre Mopti et Tombouctou 1/3

Catégorie Vidéos


MALI – Entre Mopti et Tombouctou

Nous avons pris une pinasse collective pour rejoindre Tombouctou. Lors de ces quelques jours de voyage, nous avons eu quelques frayeurs. En effet, le niveau d’eau du fleuve Niger n’est pas toujours suffisant pour permettre aux embarcations les plus chargées de naviguer.
Voici le premier jour à bord.

fév 11 2010

Tour du monde à vélo : La conduite dans le sable

Catégorie Vidéos


MAURITANIE – Banc d’Arguin

Pour visiter cette région du Banc d’Arguin, nous avons loué un 4X4 et son chauffeur, un excellent pilote sur les pistes ensablées. La route que nous avons ensuite empruntée pour rejoindre la capitale n’est praticable qu’à marée basse et ça en vaut la peine !

fév 05 2010

Tour du monde à vélo : Ces détails qui nous ont marqués : Les chameaux


MAURITANIE

Quand même, c’est quelque chose ces animaux là ! Ce sont les vaisseaux du désert, et ils sont partout en Mauritanie. Ils sont rassemblés près des puits ou simplement en liberté, au milieu de la chaussée. Si on les voit partout, on les entend aussi beaucoup, car ils râlent et vocifèrent dès qu’ils sont mécontents. Il faut assister à leur chargement au moins une fois : la cacophonie est assourdissante. L’animal est maintenu au sol, ses pattes pliées de force grâce à des liens. Pendant tout le temps que dure le chargement, il gueule et crache un liquide verdâtre qu’il régurgite. Dès qu’il est chargé et que son entrave lui est ôtée, il se relève et cesse enfin de hurler. Drôle de vie que la vie de chameau : Dès la première année, selon ses caractéristiques physiques, le jeune chamelon est destiné soit à la monte, soit au portage. Il reçoit un nom en rapport avec son caractère ou sa physionomie et ne tarde guère à être marqué au fer rouge d’un symbole ou d’une lettre. Vers l’âge de deux ans, il commence à accompagner les adultes en caravane et devient opérationnel pour le bât vers 4 ans. Le dressage dure plus longtemps bien sûr pour les chameaux de selle. La plupart des chameaux de bât sont des mâles, et les femelles ne sont utilisées pour la monte que lorsque leur lait est tari. Le petit mâle est castré vers l’âge de 5 ans.

fév 03 2010

Tour du monde à vélo : Passage de frontière

Catégorie Carnet de route


MAURITANIE – Poste frontière entre Maroc et Mauritanie

Des frontières, on commence à en avoir passées quelques unes. C’est toujours un moment tendu car on est un peu à la merci de l’avidité des « forces de l’ordre ». Cette frontière-ci, c’est un record. La plupart des gens qui l’empruntent sont des commerçants, essentiellement des vendeurs de voitures. Si il y a quelques années c’était une épopée prisée par les européens qui revendaient en Afrique des Peugeot 505 ou des Mercedes 190 D, aujourd’hui, ce commerce est majoritairement trusté par des africains qui vivent en Europe. Les voitures se revendent plus chères en Afrique, jusqu’à trois fois le prix d’achat en France. Les raisons principales sont liées aux taxes d’importation appliquées par les états et/ou aux frais d’expédition par voie maritime. Pour endiguer ces ventes parallèles qui échappent aux taxes gouvernementales, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal ont durci leurs frontières. Aujourd’hui, seuls des véhicules de moins de 5 ans peuvent entrer au Sénégal et, en Mauritanie, le numéro d’immatriculation de la voiture est inscrit sur le passeport du conducteur. Si il veut vendre sa voiture, il doit payer une taxe au gouvernement à Nouakchott appelée le «dédouanement ». Alors bien-sûr, il y a tout un tas de réseaux parallèles et de combines auxquelles les « forces de l’ordre » collaborent moyennant un petit dédommagement.
Les européens peuvent en général s’en sortir à force de patience et de discussion, mais pour les africains, c’est taxe obligatoire. Il y a trois contrôles par pays, gendarmerie, police et douane, à chaque fois un billet plus ou moins gros facilite les formalités, et pour éviter les fouilles, il faut encore discuter ou payer les préposés à l’exercice. Et les fouilles, tout le monde veut les éviter car les voitures sont pleines à craquer d’objets destinés à la revente. Souvent des moteurs ou des pièces autos, ou du matériel électronique acheté en France et réputé plus robuste et moins cher que celui « made in China » vendu en Afrique. On a même vu des voitures cachées dans les remorques de camions frigorifiques. Là il vaut vraiment mieux pour les conducteurs que les fouilles n’aient pas lieu… Autre marchandise très prisée dans ce sens : l’alcool. Formellement interdit par la République Islamique de Mauritanie, on peut cependant en trouver à des prix très élevés dans les grandes villes, alors il faut bien que ces vendeurs soient livrés.
Nous, avec nos vélos, on est passé comme une lettre à la poste française. Notre épopée a impressionné tous les douaniers et, grâce à la témérité de Claudine, on a même réussi à passer devant tout le monde en expliquant qu’on était fatigués de pédaler sous cette chaleur. Ah oui, parce que les conducteurs entre eux ne se font pas de cadeaux. Tout le monde joue des coudes et les gens se tirent dans les pattes, essayant d’induire en erreur ceux qui ne savent pas, pour leur passer devant ou simplement pour s’amuser. Ambiance exécrable, voire même franchement raciste entre nations africaines.
Au rayon des records, soulignons notre voisin : passeport ivoirien, il conduit une Mercedes d’un modèle récent avec une plaque d’immatriculation italienne et bêtement il a… égaré les papiers du véhicule. On assiste à la scène à la gendarmerie mauritanienne, ce qui signifie qu’il a donc réussi à passer les trois précédents contrôles côté Maroc, mais là ça semble compliqué. Le plus gradé lui explique qu’il y a un sérieux problème. Il lui explique apparemment avec trop de véhémence, au point que le complice du chauffeur (je voulais dire copain du chauffeur) décide de jouer son atout maître, il décroche son téléphone portable et fait mine de passer un coup de téléphone à on ne sait qui à Nouakchott. Un sous-fifre, voyant ça s’empresse d’alerter le chef des gendarmes qui s’était déjà rassis à l’ombre sur son siège. Celui-ci devinant une issue peu avantageuse pour lui, se lève d’un bond et se précipite vers le type au téléphone et lui dit que ce n’est pas la peine d’appeler là-bas car le problème peut se régler ici. On n’aura pas le fin mot de l’histoire car notre tour de passer à la Police est arrivé, mais la solution a été trouvée car, plus tard, chauffeur et copain nous ont doublés sur la route au volant de la Mercedes. Remarquez qu’on n’a pas regretté d’avoir manqué la fin des débats car à l’intérieur de la cabane de Police, le spectacle est tout aussi ahurissant. Il faut voir le flic vautré par terre sur une natte posée sur le sol. Il est pied nu, la chemise ouverte et tend dédaigneusement la main pour avoir nos passeports. On s’assoit donc à même le sol pendant qu’il note nos noms et autres numéros de passeports sur un cahier qui était posé sur le sol à côté de la caisse en bois qui sert à stocker les pots de vin. Y a même un billet qui dépasse encore. On pourrait écrire un bouquin entier sur tout ce qu’on a vu à cette frontière ! Comme on a été épargné, on est tenté de prendre ça avec le sourire, mas il faut quand même dire que l’ambiance y est exécrable, on avait l’impression d’avoir sous les yeux tous les plus mauvais défauts de l’homme réunis au même endroit.

jan 30 2010

Tour du monde à vélo : Une journée d’anniversaire en direction de la frontière

Catégorie Vidéos


MAROC – En direction de la Mauritanie

A cause des jours très courts et du vent, nous n’avons pas pu parcourir à temps la route qui mène à la frontière. Nous avions en effet rendez-vous en Mauritanie à date fixe, donc il a fallu trouver une solution pour nous y rendre. Et malgré les heures d’attente, nous sommes arrivés à destination à temps.

jan 27 2010

Tour du monde à vélo : Lever de soleil dans le désert

Catégorie Vidéos


MAROC – Sahara Occidental

Un petit-déjeuner dans le désert, face au lever de soleil.
Pour manger, on a du pain et de la confiture ou de l’huile d’olive. Et grâce à l’eau faite chauffer la veille, nous pouvons boire un café bien chaud pour nous réchauffer de la nuit fraîche et des températures basses du petit matin.

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