Archive pour le tag 'Mongolie'

sept 28 2009

Tour du monde à vélo : La ville de Tsetserleg

Catégorie Vidéos


MONGOLIE, 30 juillet 2009

sept 27 2009

Tour du monde à vélo : Les steppes

Catégorie Galeries photos


MONGOLIE juillet 2009


Steppes;

sept 25 2009

Est ce que vous avez deja…


ACHETER UNE SELLE DE CHEVAL ?


MONGOLIE, 30 juillet 2009

Nous partons pour plusieurs jours à cheval et il nous faut acheter une selle plus confortable que les selles mongoles dont seront équipées nos futures montures. Nous allons au marché de Tsetserleg pour trouver notre bonheur. Pour 25 € nous achetons une selle bien rembourrée et plutôt jolie. Contents de notre achat nous retournons chez nos guides et nous leurs montrons fièrement notre achat. Il leur faudra plus de deux heures de bricolage pour remettre vaguement en état la selle. Le vendeur nous a refourgué la selle la plus merdique qu’il avait. On s’en fout du rembourrage et des froufrous. Le coussin de selle est en Skye et pas en cuir, les montants sont en bois ductile et pas en pin, les boucles de sangle sont trop fines et vont casser et nous risquons donc d’atterrir par terre plus rapidement que prévu et enfin les étriers sont eux aussi trop fragiles et vont casser.
N’est pas cowboy qui veut.

selle 1selle 2selle 3selle 4

sept 24 2009

Tour du monde à vélo : Les chevaux mongols

Catégorie Brèves


MONGOLIE, 29 juillet 2009

Notre guide de voyage annonçait 13 chevaux pour 1 habitant. Si dans la capitale on ne voit que des voitures, à peine quelques kilomètres effectués en dehors de la ville et les chevaux sont partout. Dans les steppes, les éleveurs possèdent des troupeaux de 20 ou 30 bêtes qu’ils vendent entre 100 et 1000 euros. Dans les pâturages, on voit les éleveurs de bétail ou leurs enfants juchés sur leurs montures pour surveiller et guider les troupeaux. Dans les villes et les villages les gens circulent à cheval. Ils sont souvent deux sur un même cheval ce qui donne des images insolites car les mongols sont plutôt grands et costaux alors que leurs chevaux, si ils sont sans nul doute robustes, sont très petits.
Les chevaux font partie intégrante de la vie des nomades. Ils en prennent soin et sont très attentifs à leur santé. Inutile en revanche, de chercher les bouchons, étrilles et autres cures-pieds chers aux centres équestres français. Les chevaux se frottent seuls le dos en se frottant par terre. Ils sont rarement ferrés, jamais nettoyés et le concept de la carotte et du bâton se limite au bâton. On n’a jamais vu un mongol caresser son cheval pour lui dire « c’est bien », par contre on en a vu souvent leur mettre des coups de cravaches ou leur tirer violemment sur les rennes pour leur dire « c’est pas bien ».
Les chevaux semblent en tous cas comme les hommes, moins protégés, moins couvés mais tellement plus libres.

sept 23 2009

Tour du monde à vélo : Les troupeaux

Catégorie Galeries photos


MONGOLIE juillet 2009

Les steppes sont partout en Mongolie. Ces grandes étendues sont parsemées de yourtes blanches et les troupeaux de moutons, de chèvres, de chevaux et de yaks vaquent aux alentours.

Troupeaux;

sept 22 2009

Tour du monde à vélo : Les routes en Mongolie

Catégorie Carnet de route


MONGOLIE, 28 juillet 2009

Pour rejoindre Tsetserleg à 450 Km de la capitale, nous avons emprunté un de ces minibus collectifs qui partent une fois pleins et qui arrivent quand bon leur semble en fonction des aléas mécaniques. Dans ces véhicules, il y a le plus souvent deux chauffeurs et un responsable bagages et passagers qui s’occupe de l’agencement, suivant le prix payé. A seize à l’intérieur, sans compter les enfants et les bagages, nous avons passé douze heures bien à l’étroit et secoué de tout côté. Les routes sont bitumées sur de petites portions. Le reste du temps, les véhicules suivent des traces secondaires parallèles à la route en construction. Ce sont des chemins boueux parsemés de trous et de cailloux.

Comme ces sentiers sillonnent les steppes, les troupeaux sont un obstacle supplémentaire pour les automobilistes. Des chèvres, des moutons, des chevaux ou des yaks sont à dégager du chemin à grands coups de klaxon. Et puis il y a les traversées de rivières. Comme il est prudent de s’arrêter pour étudier le niveau de l’eau et donc le passage le plus adapté, nous avons vu de nuit de nombreux véhicules longés les bords de la rivière, avant que l’un d’eux se lance. Un jour, le chauffeur de notre minibus enverra son fils se mouiller les cuisses pour une meilleure estimation.

Vous retrouverez dans le carnet de voyage sur la Mongolie, un trajet en minibus un peu plus long que prévu…

sept 21 2009

Tour du monde à vélo : Arrivée à Oulan-Bator

Catégorie Brèves


MONGOLIE, 25 juillet 2009

Drôle de ville. Nous récupérons nos vélos que nous avions mis dans le train depuis la frontière mongole. Nous sillonnons ensuite la ville à la recherche d’un hôtel ou d’une Guesthouse et nous croisons par deux fois quelques touristes qui ne répondent pas à nos « Hello ! ». Arrivés en centre ville, nous comprenons pourquoi. Partout la ville est pleine de touristes. Il y en a presque plus que des mongols. Il y a les babas cools avec dreadlocks et vêtements amples, les vrais aventuriers avec chapeaux et barbes longues, il y a les français habillés de la tête au pied en Quechua et il y a les américains qu’on entend de loin et qu’on confond avec des canards. On ne pensait pas que la Mongolie était à ce point la destination touristique à la mode. Douche froide.
Les restaurants affichent pourtant la couleur, partout les enseignes sont en anglais : Pizzas, fast-food, hamburgers. Déprimant. Il faut vraiment chercher pour trouver un restaurant mongol dans le centre. Il y a des restos italiens, des resto français et des Tex-mex où se précipitent bien-sûr les italiens, les français et les tex-mex pour retrouver en poussant de grands cris de joie les spaghettis, le vin ou les chilis qu’ils ont laissé à la maison il y a une semaine ou deux. Consternant.
Et puis il y a les Guesthouses. Nous sommes en pleine saison touristique alors nous devons en faire 7 ou 8 pour trouver une place de libre. Ici, il s’agit en fait d’appartements en étages qui ont été aménagés en dortoirs et qui reçoivent les touristes dans des conditions de propreté plus ou moins correctes à des prix « spécial touriste » : 30 $ la chambre double ou de 8 à 10 $ le lit en dortoir au milieu des ronfleurs russes. Nous qui avions pris des goûts de luxe en Chine avec les hôtels trois étoiles à moins de 10 $ la chambre, ça nous a fait drôle.
Bon sang, pourvu que le pays soit assez grand pour disperser tous ces touristes car ce n’est vraiment pas ce qu’on espérait quand on rêvait de la Mongolie !

sept 20 2009

Tour du monde à vélo : Mongolie

Catégorie Brèves

Arrivés en Mongolie, après quelques jours passés à Oulan-Bator, la capitale, pour des formalités administratives, nous avons rejoint Clément, un frère d’Olivier à Tsetserleg à l’ouest. Au programme : faire du cheval. Après huit jours intensifs d’équitation, nous sommes allés nous détendre quatre jours un peu plus au nord sur les bords d’un lac volcanique pour savourer la tranquillité de la nature, seuls entre deux campements de yourtes. Ensuite, retour à la capitale pour travailler un peu, le temps que Clément achète un cheval pour partir tous les trois en direction de la frontière russe : nous à vélo et Clément à cheval.

sept 19 2009

Tour du monde à vélo : Transsibérien, portion en direction d’Oulan Baator

Catégorie Vidéos


MONGOLIE, 24 juillet 2009

sept 18 2009

Tour du monde à vélo : Passage de frontière

Catégorie Carnet de route


CHINE, 24 juillet 2009

C’est toujours une galère. Un moment stressant. Cette fois-ci nous devons en plus faire passer notre lapin en douce dans nos bagages.
Nous avons un peu de retard sur notre feuille de route et comme la frontière ferme le week-end et que nous sommes vendredi, nous devons nous lever à 4h00 du matin pour parcourir les 50 derniers kilomètres qui nous séparent encore du poste frontière. A 14h00 nous y sommes. On a tout prévu. Kitaï est caché au fond d’une sacoche avec au-dessus de lui des chaussettes sales anti-douaniers. La première chose à faire, évidemment, c’est de payer. Ici c’est un droit de passage qu’il faut régler à un militaire dans une guérite qui encaisse nos deux redevances et nous annonce ensuite « Bicycle no possible ». Comment ça « no possible » ? Et bien oui, le no man’s land ne peut pas être franchi à pied. Nous sommes à vélo ? C’est pareil qu’à pied. Et les motos, tiens au fait ? « Moto OK ». sic.
On argumente, on négocie, on pleurniche, rien à faire. On fait mine de battre en retraite. On ressort de la guérite, on enfourche nos vélos et on fonce quand même l’air de rien. Le garde lui, il a pas l’air de rien quand il dit « stop » avec son fusil qui nous barre la route… Bon, ben OK, comment on fait alors ? Et bien on se fait raquetter 5€ par personne pour mettre les vélos dans une jeep ou un bus « assermentés » qui font les allers-retours dans le no man’s land.
Le plus bizarre c’est que nos bagages restent dans le bus et sont inspectés sans nous par les douaniers pendant que l’on fait les formalités de sortie du territoire dans un bâtiment plus loin. Et que dire des formalités ! Pour rentrer dans le pays, ça semble assez logique que les douaniers soient pointilleux, mais pour en sortir, c’est un peu ridicule. La palme d’or revient au préposé à l’examen des passeports qui me fait tourner à gauche puis à droite pour inspecter mon visage sous différents angles tout en tenant ma photo d’identité à bout de bras pour comparer et être bien sûr que c’est moi sur la photo. La plaisanterie dure bien 5 minutes alors que pour les chinois et les mongols l’inspection dure 2 secondes. Puis, pour être bien sûr que c’est moi, il me demande « complete name ». Je vais pour lui répondre et puis je me dis « attend voir ». Je prends une grande inspiration et je lui déblatère d’une traite sans articuler et en français mes noms, prénoms, âge, profession. A la fin de ma tirade à laquelle il n’a rien compris je reste placide et très sérieux. L’air un peu dépité et comme tout le monde nous regarde, il n’ose pas me faire répéter et tamponne mon visa de sortie. Je sais, c’est pas très joli, mais ça fait partie des petits plaisirs de la vie.
Ensuite on attend notre bus qui passe l’inspection des bagages et en-avant pour les formalités mongoles. Les gens sont beaucoup plus souriants et agréables et le tout est expédié en 30 minutes. Seul hic, le moment où un douanier nous demande où se trouve la « West Guesthouse » d’Oulan-Bator que l’on a inventée et indiquée sur le formulaire comme étant notre adresse en Mongolie. « Euh… à l’ouest ». Tchouk, fait le bruit du tampon sur le bureau quand le douanier estampille notre visa et nous autorise à entrer dans le pays. Bon sang, ça y est, on est en Mongolie !

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