Amérique du Sud à vélo : Accident et roue voilée
BOLIVIE
Alors que nous dévalons une pente à près de 10%, nous nous trouvons nez-à-nez avec un crétin au volant de son bus qui a décidé de doubler coûte que coûte un camion qui peine dans la montée. Nous nous retrouvons avec deux véhicules face à nous qui n’ont aucune intention de nous laisser notre droit de passage. Malgré la pente, nous nous cramponnons à nos freins, nos vélos dérapent et nous réussissons à nous jeter dans le fossé à tant pour éviter de passer sous les roues du bus qui a encore le culot de nous klaxonner en nous dépassant. Quelques insultes plus tard, nous remettons nos vélos sur la chaussée et nous reprenons notre descente. Claudine est juste devant moi et j’entends un drôle de bruit dans ma roue arrière quand j’essaie de freiner. Je pense que quelques chose a dû se coincer dans la bataille. Je dis à Clau « Je crois que j’ai un problème avec ma roue » et je quitte la route des yeux pour regarder ma roue arrière et essayer de deviner d’où vient le bruit. Claudine m’a mal entendu et ralenti, croyant que je veux qu’elle regarde mon problème. Oui mais voilà, la tête baissée je ne la vois pas s’arrêter et tout va trop vite. Bing, je lui rentre dedans à pleine vitesse ! Bilan des courses, une petite entorse au poignet pour moi et une roue arrière complètement voilée pour elle. Il nous a fallu plus de deux heures pour redresser à peu près sa roue à l’aide de mon outil merdique, soi-disant multifonctions, que le vendeur de vélo m’a refourgué avant notre départ. Une bonne journée.
6 commentaires à “Amérique du Sud à vélo : Accident et roue voilée”
En conclusion, c’était quoi « le drôle de bruit » de ta roue arrière?
c’est sur que la bas ,il n’y a pas de flics tous les km!!
j’espere que ça va mieux ?,pas le moment de vous casser quelque chose !!prenez soin de vous!ju
Vous allez mieux? On imagine la grosse frayeur…
On pense fort a vous,
Chiara, Bruno et Gabriela
soutien-soutien !!!!!
on n’y pense pas assez souvent, mais à vélo on est vulnérable !!! surtout quand on croise des gros-malade !!!
au portugal, un camion transportant du bois m’a doublé, EUH… m’a dépassé !!! j’ai eu le reflex de me jeter sur le coté, sinon….
un quart d’heure plus loin, je croise ce mème camion qui avait déviré ses troncs d’arbre dans un virage !!! j’ai retenu ma joie par politesse !!!
en fait à un quart d’heure pret, je me prenais les troncs d’arbre sur la tronche !!!!!!! le bol !!!
moralité: quand on voit ou entend un camion, allons dans le fossé sans poser de question !!!( en disant toutes sortes de gros mots , bien sur !!!)
C’est vrai que les plus grosses frayeurs sont au quotidien, sur la route avec tous ces véhicules qui font comme si on n’existait pas. Bon courage à toi aussi Philippe !
Vous nous avez caché cet épisode..