Pour tenir notre budget, le plus difficile c’est l’hébergement. Quand nous pédalons, nous campons la plupart du temps donc pas de problèmes, mais quand nous sommes en ville, c’est notre principal poste de dépenses. Alors nous avons eu l’idée d’écrire aux hôtels de notre parcours. Nous leur présentons notre projet et nous leur demandons de nous sponsoriser pour une nuit. Plusieurs managers ont accepté de nous inviter dans leur camping ou dans leur auberge de jeunesse, mais à Lusaka, nous avons été invité non pas 1 mais 5 nuits dans un palace : le Sun Ridgeway Hotel. Incroyable ! Merci de tout notre cœur Adrian.
Chaque soir nous trouvons un village ou une habitation près de laquelle installer notre tente. Aujourd’hui c’est Félix qui nous accueille et nous préparons le repas à ses côtés.
Entre les repas, les pauses casse-croûte sont les bienvenues. Ici en Zambie nous n’avons pas trouvé de barres de céréales énergétiques, mais les bananes et les cannes à sucre vendues au bord des routes sont excellentes et très bon marché. Les bananes sont petites et même vertes ont beaucoup de goût. Quant aux cannes à sucre vendues 8 centimes d’euro pièce, on les croque comme un bâton de réglisse.
On croise partout sur le bord des routes des sacs de charbon à vendre. Les gens se chauffent et cuisinent au charbon de bois bon marché. Un sac de près de 30 kg coûte entre 3 et 5 US$ suivant s’il est vendu à la campagne, là où il est produit, ou à la ville.
Notre route à vélo accompagne celle de personnes qui portent. Ici ils transportent sur leur tête du bois, de la paille ou de l’eau et de lourds sacs de charbon sur leur vélo.
Ici elle est faite à base de maïs, l’aliment de base du pays. Elle macère dans des grands bidons en plastique et on trouve dans chaque hameau un endroit où l’on peut en déguster. A condition d’aimer les flotteurs, le goût est plutôt agréable et la bière n’est que faiblement alcoolisée.
Entre février 2009 et octobre 2011, Claudine ARNAUD et Olivier BOROT ont mis de côté leurs situations professionnelles pour vivre une parenthèse sur les routes du monde. Près de 15000 Km à vélo sur 4 continents. 20 pays traversés et des étapes inoubliables avec les caravaniers de l’Azalaï au Mali, les tribus de Tanzanie ou les éleveurs de rennes de Sibérie. Ils racontent aujourd’hui leurs aventures dans un recueil de carnets de voyages et dans leurs films qu’ils projettent en conférences partout en France.