Archive pour le tag 'Ouzbékistan'

juin 06 2009

Tour du monde à vélo : Khiva

Catégorie Galeries photos


OUZBEKISTAN, du 27 au 30 avril 2009 – KHIVA

Khiva

juin 05 2009

Tour du monde à vélo : Est-ce que vous avez déjà…

…PASSE UNE FRONTIERE AVEC DE LA DROGUE DANS LE COFFRE ?

Le titre est accrocheur, on en rajoute un peu puisqu’on y est pour rien mais n’empêche…

Nous avons visité la ville de Noukous au nord du pays. Cette ville est la capitale de la République de Karakalpakie rattachée à l’Ouzbékistan depuis quelques années. Pour rejoindre Khiva en Ouzbékistan, nous avons pris un taxi collectif en compagnie de deux autres personnes. Le taxi part quand il est plein, comme nous étions les premiers passagers nous avons eu le temps d’observer le chargement du véhicule.

J’ai d’abord vu une pile de vieux seaux en plastiques usagés, sortes d’anciens pots de peinture, dans lesquels une femme escortée de plusieurs hommes est venue mettre un sac poubelle énorme rempli de ce qui était clairement des liasses de billets. Et puis tout le monde s’est éparpillé et on n’a pas vu où est allée la pile de seaux pleine de billets. Ensuite deux hommes sont venus successivement ouvrir le coffre, y déposer des affaires et repartir. Nous nous disions qu’ils devaient être les autres passagers et que nous allions partir. Finalement non, c’est deux autres personnes, deux femmes qui sont montées avec nous après avoir chargé leurs bagages. Avant de partir j’ai quand même jeté un coup d’œil dans le coffre. Nos sacs étaient toujours bien fermés (on en avait cadenassé les ouvertures) et au milieu des affaires des autres passagers j’ai reconnu la pile de seaux-tiroirs caisses. Soit.

Avant de partir le chauffeur nous a demandé si nos passeports étaient en règle, nous l’avons naïvement trouvé très prévenant. Nous sommes ensuite partis pour cinq heures de trajet à toute allure, le chauffeur recevant souvent des appels téléphoniques. A chaque barrage de police et en particulier au passage de la frontière avant de rentrer dans la province de Khiva, nous avons été arrêtés par des policiers ou des militaires qui connaissaient tous notre chauffeur et qui ont immanquablement récupéré lors de la poignée de main un petit bakchich.

Et puis de l’autre côté de la frontière le chauffeur a reçu un coup de téléphone. Il s’est arrêté, est allé chercher un paquet qu’il a ramené à l’intérieur de la voiture et a redémarré. On aurait dit une sorte de pain d’épices enroulé dans un sac poubelle noir très épais. La passagère avant lui a demandé de quoi il s’agissait et il a répondu sans hésiter « drogue ». Ca a eu l’air de faire ni chaud ni froid aux deux autres passagères, nous par contre on s’est regardé un peu soucieux. Cinq minutes plus tard, une voiture est arrivée en sens inverse, le téléphone du chauffeur a sonné à nouveau, il a ralenti. Les deux voitures se sont arrêtées à la hauteur l’une de l’autre et le paquet a changé de véhicule sans un mot et on est reparti comme si de rien n’était.

Arrivé à destination, avant de nous déposer à la station de taxi, le chauffeur a donné un deuxième paquet à une personne qu’il ne connaissait pas et avec laquelle ils se sont retrouvés par téléphone. Ce paquet-là ressemblait à un sac en plastique banal. Après tout, c’était peut-être cette fois les affaires sales que quelque ouzbek expatrié renvoyait dans sa famille de l’autre côté de la frontière… Mais on n’y croit pas trop.

Quand on est descendu de voiture et que nous avons récupéré nos affaires, il ne restait plus dans le coffre que les seaux pleins de billets qui devaient sans doute être livrés quelque part encore.

juin 04 2009

Tour du monde à vélo : Nos déplacements dans le pays

Catégorie Brèves

Pour nous déplacer dans le pays nous avons emprunté
• L’avion pour traverser le pays d’est en ouest,
• Les cars lorsque nous n’étions pas trop pressés car ils sont lents et bon marché
• Les taxis collectifs, voiture qui part lorsqu’elle est pleine c’est-à-dire que le chauffeur attend quatre personnes. Il faut avoir confiance car non seulement les ceintures de sécurité sont inexistantes, mais ils roulent souvent très vite sur des routes défoncées. Parfois à 160km/h de moyenne sur 300km !
• Les marchrutkas, mini-bus dans lesquels on peut s’entasser à 10-12 personnes. A l’intérieur assis sur des banquettes nous sommes confinés et l’odeur de gaz due au carburant utilisé fait parfois tourner la tête. (En effet en Ouzbékistan, la plupart des véhicules roulent au gaz.)

carminibus

juin 03 2009

Tour du monde à vélo : Ces détails qui nous ont marqués 9


OUZBEKISTAN – Les hotels

Voici quelques détails qui nous ont marqués dans les hôtels de notre route :
• Tout d’abord, les couloirs sont souvent très sombres et peu engageants.
• Ensuite, l’état de la chambre ne donne pas ni envie de poser le pied par terre, ni d’y déposer quoi que ce soit. Heureusement pour marcher nous avons de minces chaussons récupérés dans un hôtel d’Istanbul et qui nous sont très utiles ici.
• Les salles de bain ne sont pas des lieux où il est bon de se prélasser… Nous avons toujours un moment d’hésitation avant de poser le pied dans la baignoire. La plupart des salles de bains sont peu ou pas entretenues, sentent le moisi et sont très sommaires : souvent la porte ne ferme pas, certaines n’ont pas de lavabo, d’autres en ont un mais sans tuyau d’évacuation…
• Le papier toilette, lorsqu’il y en a, est dans ce pays assez particulier. Pas de rouleau central, ni la douceur et le moelleux de chez nous. Par contre il est si épais qu’il ne doit pas être jeté dans la cuvette, mais déposé dans la poubelle. Ce qui n’arrange rien à l’odeur de la pièce.

couloirpapier

lavabo

juin 03 2009

Est ce que vous avez déjà…

…EU UNE SALLE DE BAIN SANS LAVABO ?

TURQUIE, le 26 avril 2009 – NOUKOUS


Arrivés à la nuit dans un des seuls hôtels de Noukous, au nord ouest du pays, nous avons dû nous résoudre à payer le prix spécial touristes : 25 $ impossible à négocier, sous le regard effaré d’un ouzbek qui lui était bien loin de payer ce prix-là pour une chambre identique…

Bien entendu, la chambre poussiéreuse sentait le renfermé, des mégots cigarettes trônaient encore dans le cendrier et la salle de bains, sale, ne comportait pas de lavabo. Se laver les dents avec vue sur le fond marron de la baignoire a été un plaisir !

baignoire

juin 02 2009

Tour du monde à vélo : La mer d’Aral

Catégorie Vidéos

juin 01 2009

Tour du monde à vélo : Visages Ouzbeks

Catégorie Galeries photos

Quelques visages d’Ouzbeks : c’est un peuple très métissé. Certains ont un visage russe et d’autres ressemblent davantage à des Mongoles ou des Coréens.


Visages Ouzbek;

mai 31 2009

Tour du monde à vélo : La mer d’Aral

Catégorie Brèves


OUZBEKISTAN, le 25 avril 2009

Après une semaine passée à Tachkent pour nos demandes de visas, nous avons décidé de partir sans les vélos à travers le pays. Le programme comprend bien entendu les villes mythiques de Samarcande, Boukhara et Khiva, mais aussi un crochet pour aller se rendre compte de la catastrophe écologique de la mer d’Aral. En 1960, la politique de Moscou était de déveloper la culture du coton. Des fleuves importants alimentant la mer d’Aral ont donc été détournés en amont pour l’irrigation. Depuis le manque d’apport d’eau douce assèche peu à peu cette mer fermée et augmente considérablement la salinite de l’eau. Ainsi les poissons ont disparu, puis par conséquent, les emplois autour de la pêche dans les villes côtières. La santé des habitants est aussi en question : tout l’environnenent est salé. Dans cette région de Karakalpakie où nous nous sommes rendus, le vent soulève le sel qui recouvre les champs. Sur plusieurs centaines de kilomètres, les champs sont blancs de sel et l’eau du robinet est atrocement salée. C’est un drame humain et écologique et cette mer continue de disparaitre à vue d’oeil…

Dans notre journal du mois de mai, vous pourrez retrouver des photos satellite troublantes de l’étendue de la mer en 2004 et en 2007 et le spectacle émouvant des bateaux échoues dans un port de pêche : la mer est aujourdhui à près de 200 km .

Nous vous conseillons d’aller consulter les images sur Google Earth : elles sont éloquantes.

mai 30 2009

Tour du monde à vélo : Cacher les billets

Ici la plus grosse coupure correspond environ à 0,50 €. Donc lorsqu’on change l’équivalent de 270 euros, nous nous retrouvons avec 540 000 billets qu’il faut ranger. Avant de partir, j’avais demandé à ma P’tite Mum de me confectionner des poches dans mon soutien-gorge pour pouvoir y cacher des billets. A cette époque on ne se doutait pas qu’on serait en possession de tant de billets à la fois. Du coup ici en Ouzbékistan, ces poches sont tellement chargées que ma poitrine est complètement déformée !

cachette

mai 30 2009

Tour du monde à vélo : Compter les billets

La moindre somme à payer nécessite de compter des quantités importantes de billets et les Ouzbeks ont une façon très particulière de le faire. Ils plient leur liasse de billets de 1000 en deux, la bloquent dans une main et avec l’autre main attrapent les billets les uns après les autres pour les faire glisser à l’avant.
Cette technique n’est pas simple à expliquer, mais elle s’avère très efficace pour payer les grosses sommes comme les petites. C’est en observant les gens que nous l’avons acquise dès les premiers jours. Le coup de main se prend assez vite, mais le plus difficile a été de comprendre avec quels doigts la liasse était maintenue.

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