A Nouveau Sur La Route

NOS VISAS
Visas à Paris – Janvier 2009

Nos expériences de voyage précédentes nous ont montré qu’il pouvait parfois s’avérer plus simple de demander un visa depuis un pays voisin du pays ciblé plutôt que depuis la France (et qu’en cas d’échec un peu de débrouillardise ou un changement de programme permettaient tout de même de poursuivre l’aventure). Nous avions donc décidé de ne partir qu’avec notre visa pour le premier pays : l’Iran. Au mois de janvier, nous nous sommes donc rendus à Paris puisque l’Ambassade de la République Islamique d’Iran avait besoin de nos empreintes digitales pour l’enregistrement de notre dossier. Le visa touristique pour l’Iran est d’une durée maximum d’un mois et coûte 60€. Le consulat à Paris, situé rue Fresnel dans le 16^earrondissement, est ouvert du lundi au jeudi de 14h à 16h pour les dépôts de dossier et d’empreintes digitales, et de 10h à 12h pour venir récupérer les documents (pour les provinciaux la fourniture d’une lettre recommandée suffit pour la réexpédition). Il est cependant préférable de téléphoner avant.
Sachant que nous pouvions essuyer un refus, nous avions appuyé notre demande par un courrier expliquant notre démarche ainsi que par une lettre de parrainage du Comité de La Ligue contre le Cancer des Alpes Maritimes. Dès le lendemain de notre dépôt, nous avons néanmoins appris que notre visa était refusé, à moins d’obtenir une autorisation spéciale des Affaires Etrangères Iraniennes… simple (et encourageant) ! Apparemment, ce qui aurait fait obstacle à l’octroi du visa réside dans le fait de se déplacer à vélo à travers le pays. Trop risqué ? Pas assez cadré comme séjour ? En tout cas, en plus des 120€ perdus, cela change tous nos plans. Faire une croix sur l’Iran alors que ce pays fait parti de ceux qui nous attirent le plus dans ce périple… ? Grâce à certains de nos partenaires et à notre obstination nous allons tenter d’autres voies de recours, quitte à retenter notre chance depuis la Turquie.

Visas à Istanbul, en Turquie – Février 2009

A Istanbul, dès notre arrivée, nous nous rendons au consulat d’Iran pour refaire une demande de visas. Après l’accueil peu agréable du consulat de Paris, nous sommes surpris par la cordialité des Iraniens en Turquie. Alléger de 60 € chacun il nous faut attendre une semaine, et croiser les doigts.

Pendant ce temps nous profitons des passeports que nous avon encore en notre possession pour faire la demande pour entrer au Ouzbékistan. Le consulat se trouve en bord de Bosphore dans le quartier de Sariyer, assez loin du centre ville : nous conseillons le bus plutot que le taxi pour s y rendre car le prix de la course est exorbitant et le trajet plus lent. Attention ce consulat n’est ouvert que le matin et certains jours uniquement… Une fois notre dossier déposé, une semaine est également nécessaire pour que notre demande soit traitée. Cette demande coute 80 dollars par personne, il faut aller déposer à une banque du quartier contre un justificatif à présenter ensuite au consul. Et comme pour l Iran, il faut payer à l avance sans remboursement en cas de réponse négative…

Au bout d’une semaine nous partirons d Istanbul avec la certitude de pouvoir entrer en Ouzbékistan. Ouf !

Par contre ce ne sera pas le cas de l’Iran. Pour la seconde fois, notre demande est rejetée sans raison. Notre dossier a été transmis en Iran et : « Unfortunatly, they refused ». La seule solution proposée par le guichetier du consulat est de refaire une demande dans un mois en France. Quel dommage de passer à côté ce magnifique pays que l’on rêvait de visiter et que l’on voulait tant traverser pour donner du sens à notre route.

Visas à Tachkent, en Ouzbékistan – Avril 2009

Nous avons dû passer une semaine à Tachkent, et faire preuve de patience et de persévérance pour obtenir les visas pour les deux prochains pays : le Kirghizstan et la Chine. C’est une longue histoire qui sera relatée dans un carnet de voyage sur les anecdotes insolites. Nous conseillerons à tout voyageur qui s’aventure sur ce parcours d’essayer de faire ces demandes de visas en France avant de partir (en passant par des agences) : cela évite sur place du stress, beaucoup d’attente et un gros investissement financier.

Visas à Hohhot, en Chine – Juillet 2009
Depuis que nous sommes en Turquie nous avons essayé de trouver un moyen d’obtenir notre visa mongol. Ce n’est en effet pas aussi facile qu’en France car depuis l’étranger, nous avons besoin d’une lettre d’invitation. Heureusement, dans la ville de Hohhot à 400 kilomètres de la frontière mongole, nous avons trouvé les coordonnées d’une agence, le CITS, qui a pu nous procurer lettre et visa en 24 heures.

Visas à Oulan-Baator, en Mongolie – Août 2009

Le visa russe de 21 jours
A Oulan-Bator, il nous restait le dernier visa de notre parcours à obtenir. C’est par une agence sur place que nous avons décidé de faire la demande car les obtentions de visas supérieurs à 15 jours sont très aléatoires à l’ambassade. Et puis il nous fallait une lettre d’invitation.
Par cette agence, nous avons été obligés de laisser les passeports 15 jours et c’est avec les photocopies que nous avons sillonné le pays.

La prolongation du visa mongol
Au bureau de l’Immigration et de la Naturalisation de Oulan-Bator, nous sommes allés dès notre arrivée nous faire enregistrer et demander la prolongation de notre visa. Nous avons demandé 10 jours supplémentaires par rapport à notre visa d’un mois contre quelques euros et une explication sommaire en anglais du motif de cette extension. Nous avons obtenu cette prolongation dans la journée pour seulement 4 € de plus par personne.

Visas à Paris – Octobre 2009
Les visas mauritanien et malien d’un mois
Avant de prendre la route en direction de l’Afrique, nous avons choisi de faire nos demandes de visas en France, en passant par une agence spécialisée.

Visas à Mopti, au Mali – Février 2010
La prolongation du visa malien
Au bureau de Police de Mopti, nous avons obtenu une prolongation d’un mois en 10 minutes pour environ 15 € par personne.

Visas dans le sud de l’Afrique – Mai à Août 2010
Visa pour l’Afrique du Sud
Gratuit, délivré à l’aéroport de Johanesbourg.

Visa pour le Botswana
Gratuit, délivré à la frontière à Ramatslabama.

Visa pour le Zimbabwe
Simple entrée 25€, double entrée 40 €, délivré à la frontière à Kazungula.

Visa pour la Zambie
Simple entrée 40€ pour 1 à 3 mois, double entrée 70 €, délivré à la frontière à Kazungula.

Visa pour la Tanzanie
Simple entrée 40€ pour 1 à 3 mois délivré à la frontière à Songwe.

Visas en Amérique du Sud – Juin à octobre 2011
Visa pour l’Argentine
Gratuit, délivré à l’aéroport de Buenos Aires, valable 90 jours.

Visa pour la Bolivie
Gratuit, délivré à Villazon, valable 90 jours.

Visa pour le Pérou
Gratuit, délivré à Desaguadero, valable 90 jours.

FORMALITES ADMINISTRATIVES :

• Au niveau de l’assurance et de l’assistance :

Nous avons choisi respectivement les formules PRAXIS et RAQVAM proposées par la MAIF. Elles nous permettent de bénéficier d’un rapatriement organisé par l’Inter-Mutuelle Assistance ainsi que d’une assurance en cas d’accident corporel.

Il faut savoir que notre Carte Bleue Visa pouvait nous couvrir sur certains points, mais uniquement dans le cadre d’un séjour inférieur à trois mois.

• Au niveau professionnel :

Nous avons usé de notre possibilité en temps que membre de la Fonction Publique de disposer d’une mise en disponibilité d’un an pour convenances personnelles. Afin de prolonger cette période, la demande est à renouveler chaque année au moins trois mois avant l’échéance. Elle peut, sous réserve d’acceptation, être reconduite jusqu’à une durée maximale de 10 ans sur la totalité d’une carrière.

• Au niveau de la Sécurité Sociale et de la Mutuelle :

En disponibilité, nous conservons des droits de sécurité sociale pour une durée d’un an. Ensuite une demande est à faire auprès de la CPAM pour bénéficier du régime de la CMU. En cas de problème de santé hors de l’Europe, il faut avancer les frais de soins, conserver les factures puis, au retour, fournir celles-ci en double exemplaire auprès de la caisse d’assurance maladie.

• Au niveau de la déclaration de revenus :

Nous avons fait le choix de demander auprès de notre centre des impôts à remplir en avance notre déclaration pour l’année à venir. A ces déclarations nous joindrons une lettre expliquant notre impossibilité de payer avant notre retour en octobre.