sept 30 2010

Tour du monde en vélo : Le website impala

Catégorie Brèves


ZAMBIE – Parc National de South Luangwa

On est dans la “semaine toilettes”, alors voici les sites de rencontres des impalas. Comme la plupart des espèces animales, les impalas mâles se battent entre eux pour pouvoir féconder les femelles. Les perdants vivent à l’écart du troupeau pendant que le vainqueur a le droit de disposer des femelles, enfin si celles-ci le trouvent suffisamment robuste et en bonne santé. Pour attirer les femelles, le mâle dominant utilise des lieux sur lesquels il va crotter et uriner chaque jour, toujours aux mêmes endroits. Les femelles se rendent à leur tour sur le lieu des toilettes et, si elles sont convaincues par l’odeur laissée, déposent à leur tour des crottes d’une forme différente : là où les mâles sont des petites billes de moins d’1cm de diamètre, les femelles produisent des crottes plus longues et compactes, puis urinent dessus pour laisser leur odeur à leur tour. Le mâle n’a plus qu’à venir vérifier de temps en temps s’il a un « nouveau message ». Et il en a souvent. Pendant la période de reproduction, un mâle doit satisfaire entre 15 et 20 femelles impalas chaque jour. Enfin s’il y parvient car avant de se laisser faire, la femelle impala doit éprouver la vigueur et la bonne forme de son compagnon en l’entrainant dans un sprint de quelques minutes. Le problème pour le mâle dominant s’est qu’entre repousser les prétendants au titre, prouver sa vigueur aux femelles et se reproduire, il n’a même plus le temps de se nourrir. En 4 à 5 jours, il devient ainsi plus faible alors que pendant ce temps les prétendants qui ce sont eux bien engraissés, sont devenus capable de le détrôner. Ainsi tous les 4 à 5 jours, un nouveau mâle dominant prend le contrôle de la reproduction du troupeau. Il crée alors son propre web site au même endroit que celui du précédent dominant qui est lui, condamné à vivre à l’écart du troupeau.

impalas;

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1 commentaire à “Tour du monde en vélo : Le website impala”

  1. Evelynele 30 sept 2010 à 5:30

    Comme quoi « pipi, caca » ça marche aussi TB chez les animaux…

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