juil 30 2009

Tour du monde à vélo : Le repas traditionnel ouïghour

Catégorie Brèves


CHINE

On trouve partout des cantines. Sur le bord des routes, dans les villages ou dans les grandes villes on peut y manger pour trois fois rien. C’est souvent un plat unique, les Laghmans, les spaghettis que l’on connaît depuis l’Ouzbékistan. Ici ils sont servis avec une préparation de légumes et quelques morceaux de viande grasse, celle que Claudine adore…
A chaque oasis que nous rencontrons dans le désert nous nous arrêtons pour manger et y faire une pause à midi ou le soir avant d’aller chercher un endroit où planter la tente. On y commande un plat ou un bol suivant la quantité souhaitée. Le serveur nous amène également du thé. Pour manger on utilise les baguettes en bois jetables qui sont dans un pot présent sur toutes les tables. Pour s’essuyer la plupart des gens du désert utilisent leurs vêtements, mais de temps en temps il y a un rouleau de PQ que l’on se fait passer de table en table. Au sol, il y a l’inévitable crachoir qui ne sert pas toujours. Le sol est à chaque fois sale. Tous les restes sont jetés par terre, et personne ne balaie jamais. Même la table est rarement nettoyée. Entre deux clients, les serveurs débarrassent mais passent rarement un coup d’éponge. Enfin ce n’est pas vraiment une éponge qu’ils passent, plutôt un torchon crasseux humide multi usage qui étale la graisse sur toute la table. Avant de manger, tout le monde va se laver les mains à l’extérieur. Comme en Ouzbékistan et au Kirghizstan il n’est pas alimenté par un tuyau d’eau mais possède un réservoir qui est rempli à la demande. Pour payer, on se dirige vers un petit bureau dans un coin de la pièce ou carrément à l’extérieur. Pour deux grands plats de Laghmans et du thé nous ne payons jamais plus de 10 Yuans (1 €) à nous deux. Repas idéal pour les sportifs que nous sommes devenus et prix imbattables !

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