Archive de février, 2010

fév 08 2010

Tour du monde à vélo : Les oiseaux du banc d’Arguin

Catégorie Galeries photos


MAURITANIE – Banc d’Arguin

Nous avons passé plusieurs jours dans le Banc d’Arguin, cette réserve naturelle d’environ 12 000 Km² à cheval sur la mer et classée au Patrimoine Mondial. En janvier c’est la bonne période pour observer les oiseaux migrateurs.

banc arguin;

fév 07 2010

Tour du monde à vélo : Le train minéralier de la SNIM

Catégorie Vidéos


MAURITANIE – Nouadhibou

Ce train, le plus lent ou le plus long du monde, apporte le minerai de fer depuis les mines à ciel ouvert de Zouerate, au nord du pays, jusqu’à Nouadhibou au bord de la mer. Lorsqu’il arrive en gare, le bruit est assourdissant. Mais ce train ne transporte pas que du minerai : un wagon est prévu pour les passagers, et il y a toujours un peu de place pour des passagers un peu particuliers…

fév 06 2010

Tour du monde à vélo : Ces détails qui nous ont marqués : Les Mercedes 190D


MAURITANIE

Ici, plus de 70 % des voitures qui circulent sont des Mercedes 190 D. On en trouve de toutes les couleurs et dans tous les états. Comme dans tous les pays d’Afrique, les voitures ont parfois des allures incroyables, sans fenêtres, sans portes, sans coffre, ou avec tout ça qui ne s’ouvre plus. Il y en a d’âges différents, mais ce qui est étonnant ici c’est qu’autant de voitures soient de ce même modèle. Du coup, inutile de s’inquiéter pour trouver des pièces de rechange et faire réparer sa voiture, quel que soit le problème. Les compteurs kilométriques des véhicules battent ainsi des records !

190D;

fév 06 2010

Tour du monde à vélo : Le journaliste

Catégorie Brèves


SENEGAL

Peu avant d’arriver au lac Rose, près de Dakar, nous avons fait une halte en bord de route pour prendre notre repas et éviter les heures les plus chaudes de la journée. Je somnole qu’en le bruit de freinage d’une voiture me tire de ma rêverie. Un homme descend de voiture en nous montrant la carte de presse qu’il porte autour du coup. Son nom : Babakar Gueye, rédacteur en chef du journal « La 3ème dimension ». Il se présente et nous explique qu’avec ses deux collègues assis à l’intérieur de son véhicule, ils étaient venus faire une interview du président de la communauté de communes voisine. Il nous a dépassés en s’y rendant et l’idée lui est venue de nous interviewer au retour pour écrire un article à paraître dans l’édition du lendemain. Son journal est à grand tirage dans la région et il nous montre un exemplaire déjà paru pour étayer ses propos. Nous remarquons l’un et l’autre qu’il date de juin 2006 et il s’excuse de ne pouvoir nous montrer que des archives, il ne transporte pas de numéros plus récents. Il nous submerge de justificatifs en tout genres pour prouver qu’il est bien accrédité par le gouvernement et qu’il est bien rédacteur en chef. Après tout peu importe, de toute manière nous voulons bien répondre à ses questions.
Il enregistre les questions et les réponses avec son téléphone portable et nous demande d’expliquer notre parcours et les raisons profondes.
« Les quoi ? »
« Les raisons profondes »
« Euh, ben euh… »
Je vois Claudine se débattre pour essayer de trouver un sens à sa question. Lui ne l’aide pas, il ne reformule pas sa question et attend. Clau finit par lui demander ce qu’il attend exactement. Sa réponse est tellement vague que la réponse de Claudine est : « Le plaisir de voyager ». Quand mon tour vient, les questions sont du même acabit, ça n’a pas vraiment de sens mais bon, on s’en fout si son article est pourri. Ce qui nous surprend c’est qu’il termine nos deux interview en enregistrant : « C’était Babakar Gueye en direct pour la 3ème dim » avec un ton enjoué comme si on était à la radio.
Et puis pour illustrer l’article, il faut une photo.
« Vous en avez ? »
« oui, mais vous avez un ordinateur ou une clé USB ? »
« non »
Bon et bien qu’à cela ne tienne, il va nous photographier avec son téléphone portable. Pour nous cadrer il demande son avis à Alban resté spectateur de notre interview. On observe la tête incrédule d’Alban qui lui dit poliment : «Il faut peut être qu’ils se mettent au soleil car là, à l’ombre, on ne les voit pas du tout ». On s’exécute. On en profite pour l’immortaliser nous aussi notre journaliste de la 3ème dim et puis il nous remercie et remonte dans sa voiture.
Avant de démarrer, il redescend du véhicule et nous explique les difficultés de la presse au Sénégal. Petits moyens, aucune subvention, il voudrait qu’on fasse un geste pour l’encourager. Celui-là même qui, quelques minutes plus tôt, se présentait comme une pointure de la presse écrite qui avait gagné beaucoup d’argent avec un précédent canard est en train de nous demander de l’argent pour mettre du carburant dans sa voiture et pouvoir rentrer dans le grand bureau qu’il dit posséder dans un quartier chic de Dakar. « Et c’est bien le minimum quand même » nous dit-il, vu qu’il va faire un bel article sur nous.
Ca ne lui fait pas vraiment plaisir quand je refuse. Le pauvre en avait consacré du temps à sa petite arnaque car inutile de vous dire que notre article n’est jamais paru, nous n’avons même jamais trouvé trace d’un quelconque canard du nom de la « 3ème dimension ». En revanche, je lui avais promis d’écrire un article sur lui sur notre site Internet pour le remercier de son interview, c’est fait !

journaliste dakar;

fév 05 2010

Tour du monde à vélo : Ces détails qui nous ont marqués : Les chameaux


MAURITANIE

Quand même, c’est quelque chose ces animaux là ! Ce sont les vaisseaux du désert, et ils sont partout en Mauritanie. Ils sont rassemblés près des puits ou simplement en liberté, au milieu de la chaussée. Si on les voit partout, on les entend aussi beaucoup, car ils râlent et vocifèrent dès qu’ils sont mécontents. Il faut assister à leur chargement au moins une fois : la cacophonie est assourdissante. L’animal est maintenu au sol, ses pattes pliées de force grâce à des liens. Pendant tout le temps que dure le chargement, il gueule et crache un liquide verdâtre qu’il régurgite. Dès qu’il est chargé et que son entrave lui est ôtée, il se relève et cesse enfin de hurler. Drôle de vie que la vie de chameau : Dès la première année, selon ses caractéristiques physiques, le jeune chamelon est destiné soit à la monte, soit au portage. Il reçoit un nom en rapport avec son caractère ou sa physionomie et ne tarde guère à être marqué au fer rouge d’un symbole ou d’une lettre. Vers l’âge de deux ans, il commence à accompagner les adultes en caravane et devient opérationnel pour le bât vers 4 ans. Le dressage dure plus longtemps bien sûr pour les chameaux de selle. La plupart des chameaux de bât sont des mâles, et les femelles ne sont utilisées pour la monte que lorsque leur lait est tari. Le petit mâle est castré vers l’âge de 5 ans.

fév 04 2010

Tour du monde à vélo : Notre programme en Mauritanie


MAURITANIE

Nous voici en Mauritanie, un pays que nous avions déjà visité tous les deux séparément il y a quelques années. Cette fois, nous avons juste décidé de le traverser pour nous rendre au Sénégal. La route principale du nord au sud est récente et goudronnée mais en ce moment, malgré les nombreux barrages de police, elle n’est pas très sécurisée. En arrivant à Nouadhibou, à l’extrême nord du pays, les gens nous l’ont tous déconseillée à vélo. Etait-ce vraiment… ? Toujours est-il que nous n’avons pas tenté le diable car des espagnols et des italiens venaient d’être enlevés. Nous avons donc choisi de parcourir cette région qui mène à la capitale en 4X4 et sans passer par le goudron : nous en avons profité pour visiter la réserve naturelle du Banc d’Arguin. Ensuite à Nouakchott, nous sommes remontés sur nos vélos en direction du Sénégal.

Durant ce séjour, nous allons voyager avec Alban, notre responsable commentaires du site internet. Il sera à vélo avec nous pendant un mois pour reprendre l’avion à Dakar.

fév 03 2010

Tour du monde à vélo : Passage de frontière

Catégorie Carnet de route


MAURITANIE – Poste frontière entre Maroc et Mauritanie

Des frontières, on commence à en avoir passées quelques unes. C’est toujours un moment tendu car on est un peu à la merci de l’avidité des « forces de l’ordre ». Cette frontière-ci, c’est un record. La plupart des gens qui l’empruntent sont des commerçants, essentiellement des vendeurs de voitures. Si il y a quelques années c’était une épopée prisée par les européens qui revendaient en Afrique des Peugeot 505 ou des Mercedes 190 D, aujourd’hui, ce commerce est majoritairement trusté par des africains qui vivent en Europe. Les voitures se revendent plus chères en Afrique, jusqu’à trois fois le prix d’achat en France. Les raisons principales sont liées aux taxes d’importation appliquées par les états et/ou aux frais d’expédition par voie maritime. Pour endiguer ces ventes parallèles qui échappent aux taxes gouvernementales, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal ont durci leurs frontières. Aujourd’hui, seuls des véhicules de moins de 5 ans peuvent entrer au Sénégal et, en Mauritanie, le numéro d’immatriculation de la voiture est inscrit sur le passeport du conducteur. Si il veut vendre sa voiture, il doit payer une taxe au gouvernement à Nouakchott appelée le «dédouanement ». Alors bien-sûr, il y a tout un tas de réseaux parallèles et de combines auxquelles les « forces de l’ordre » collaborent moyennant un petit dédommagement.
Les européens peuvent en général s’en sortir à force de patience et de discussion, mais pour les africains, c’est taxe obligatoire. Il y a trois contrôles par pays, gendarmerie, police et douane, à chaque fois un billet plus ou moins gros facilite les formalités, et pour éviter les fouilles, il faut encore discuter ou payer les préposés à l’exercice. Et les fouilles, tout le monde veut les éviter car les voitures sont pleines à craquer d’objets destinés à la revente. Souvent des moteurs ou des pièces autos, ou du matériel électronique acheté en France et réputé plus robuste et moins cher que celui « made in China » vendu en Afrique. On a même vu des voitures cachées dans les remorques de camions frigorifiques. Là il vaut vraiment mieux pour les conducteurs que les fouilles n’aient pas lieu… Autre marchandise très prisée dans ce sens : l’alcool. Formellement interdit par la République Islamique de Mauritanie, on peut cependant en trouver à des prix très élevés dans les grandes villes, alors il faut bien que ces vendeurs soient livrés.
Nous, avec nos vélos, on est passé comme une lettre à la poste française. Notre épopée a impressionné tous les douaniers et, grâce à la témérité de Claudine, on a même réussi à passer devant tout le monde en expliquant qu’on était fatigués de pédaler sous cette chaleur. Ah oui, parce que les conducteurs entre eux ne se font pas de cadeaux. Tout le monde joue des coudes et les gens se tirent dans les pattes, essayant d’induire en erreur ceux qui ne savent pas, pour leur passer devant ou simplement pour s’amuser. Ambiance exécrable, voire même franchement raciste entre nations africaines.
Au rayon des records, soulignons notre voisin : passeport ivoirien, il conduit une Mercedes d’un modèle récent avec une plaque d’immatriculation italienne et bêtement il a… égaré les papiers du véhicule. On assiste à la scène à la gendarmerie mauritanienne, ce qui signifie qu’il a donc réussi à passer les trois précédents contrôles côté Maroc, mais là ça semble compliqué. Le plus gradé lui explique qu’il y a un sérieux problème. Il lui explique apparemment avec trop de véhémence, au point que le complice du chauffeur (je voulais dire copain du chauffeur) décide de jouer son atout maître, il décroche son téléphone portable et fait mine de passer un coup de téléphone à on ne sait qui à Nouakchott. Un sous-fifre, voyant ça s’empresse d’alerter le chef des gendarmes qui s’était déjà rassis à l’ombre sur son siège. Celui-ci devinant une issue peu avantageuse pour lui, se lève d’un bond et se précipite vers le type au téléphone et lui dit que ce n’est pas la peine d’appeler là-bas car le problème peut se régler ici. On n’aura pas le fin mot de l’histoire car notre tour de passer à la Police est arrivé, mais la solution a été trouvée car, plus tard, chauffeur et copain nous ont doublés sur la route au volant de la Mercedes. Remarquez qu’on n’a pas regretté d’avoir manqué la fin des débats car à l’intérieur de la cabane de Police, le spectacle est tout aussi ahurissant. Il faut voir le flic vautré par terre sur une natte posée sur le sol. Il est pied nu, la chemise ouverte et tend dédaigneusement la main pour avoir nos passeports. On s’assoit donc à même le sol pendant qu’il note nos noms et autres numéros de passeports sur un cahier qui était posé sur le sol à côté de la caisse en bois qui sert à stocker les pots de vin. Y a même un billet qui dépasse encore. On pourrait écrire un bouquin entier sur tout ce qu’on a vu à cette frontière ! Comme on a été épargné, on est tenté de prendre ça avec le sourire, mas il faut quand même dire que l’ambiance y est exécrable, on avait l’impression d’avoir sous les yeux tous les plus mauvais défauts de l’homme réunis au même endroit.

fév 02 2010

Tour du monde à vélo : MAURITANIE


MAURITANIE


Mauritanie;

fév 01 2010

Tour du monde à vélo : Carnet de voyage numéro 9

Vous allez recevoir notre premier carnet de voyage de l’année 2010 sur le Maroc. Vous pouvez en voir un extrait en cliquant sur les images ci-dessous :


n°9 Marocn°9 Marocn°9 Maroc

Carnet de voyage n°9 sur le Maroc





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