Archive de août, 2009
Tour du monde à vélo : Réparateur de chaussures
CHINE, 06 juillet 2009 – Hotan
J’avais une couture qui commençait à lâcher depuis quelques temps. Alors à Hotan, avant de prendre le bus pour Urumqi, j’ai fait appel aux services d’un des nombreux cordonniers présents sur le trottoir. En deux minutes et pour 0,5 €, il m’a recousu ma chaussure. Parfait !
Tour du monde à vélo : Acheter un tapis
CHINE, 05 juillet 2009 – Hotan
Au marché du dimanche d’Hotan, nous avons assisté au spectacle de l’achat d’un grand tapis par un ouïghour. Une fois le tapis sélectionné, au cœur d’une foule venue observer les échanges, les deux protagonistes se livrent à un curieux manège. A chaque proposition de prix, celui qui la formule attrape la main de l’autre en claquant sa paume violemment contre celle de l’autre. Puis en secouant longuement sa main il continue à argumenter sa proposition. Celui qui reçoit la proposition de prix écoute en secouant la main puis retire sa main pour marquer son désaccord avec le prix proposé. Quelques instants plus tard, à son tour il annonce un montant en réitérant la poignée de main. Pendant plus d’une heure nous avons vu les deux hommes sur les photos discuter et discuter encore le prix du tapis que le plus grand des deux a fini par acheter.
S’ils sont deux protagonistes, il y a en fait deux équipes, les vendeurs et les acheteurs. Entre chaque proposition de prix, ils se concertent les uns et les autres puis vont à nouveau toucher le tapis, montrant les défauts pour les uns, vantant l’épaisseur ou les belles couleurs pour les autres. Puis le vendeur en chef et l’acheteur se remettent au centre et reprennent leurs poignées de main.
Parfois la transaction ne se fait pas et les gens ne se quittent pas forcément en très bon termes…
Tour du monde à vélo : Faire des achats
CHINE – Hotan
Ici encore, il faut être prêt à agir sous le regard des curieux. Pour acheter n’importe quoi, un melon au marché, une bouteille d’eau ou pour régler l’addition au restaurant, le rituel est toujours le même. Le vendeur nous dit son prix et les gens observent pour voir comment on va réagir. Comme rapidement on a appris le coût des denrées de base que nous achetons chaque jour, nous annonçons alors au vendeur le prix qui nous semble juste et les gens commentent alors notre proposition. Le vendeur qui a trop exagéré son prix se retrouve parfois dans l’embarras face à cet auditoire et nous coupons alors la poire en deux pour lui permettre de ne pas « perdre la face ». Parfois il fait tout simplement marche arrière et accepte notre prix et la foule se disperse alors.
Dans la ville d’Hotan, Claudine avait repéré un collier qui lui plaisait. On est allé demander le prix d’un collier similaire dans une autre boutique pour avoir une idée de la somme à dépenser. La vendeuse nous annonce 150 YUAN (15 €) et on se dit qu’on pourra sûrement l’obtenir à 100 YUAN ce qui est dans nos prix, et on retourne alors vers les vendeurs ambulants qui exposent le collier désiré.
Dès qu’on touche le collier, tous les passants viennent au spectacle. Ils sont une bonne vingtaine à faire cercle autour de Claudine. Le vendeur lui annonce 280 YUAN. Mince on s’est trompé, c’est bien plus que ce qu’on est prêt à débourser. A l’annonce du prix un murmure parcours la foule qui observe maintenant Claudine. Elle ne se démonte pas, elle est prête à payer 80 YUAN et pas plus, elle lui propose donc 80 en tapant sur la calculatrice qu’il lui tend. Deux personnes penchées par-dessus son épaule parviennent à lire la somme et la répète alors aux autres. « 80, elle a dit 80 » pourrait être la phrase qu’ils prononcent. On entend circuler de bouche en bouche le montant qu’elle a annoncé. Ils sont peut-être même au courant à Pékin. Le vendeur évidemment refuse et propose 250 YUAN. Les gens commentent encore, semblant désapprouver la proposition du vendeur. Claudine retape 80 sur la calculatrice en s’excusant, elle ne dépensera pas plus pour ce collier. Le vendeur réfléchit puis refuse. Alors on le remercie et on s’en va. Tant pis c’est trop cher pour un collier. La foule se regroupe alors autour du vendeur et certains semblent lui dire qu’il a exagéré car le juste prix doit sûrement être bien inférieur à 80 YUAN. Sous la pression, il nous rattrape avec sa calculatrice et les curieux à sa suite. Il la retend à Claudine qui, bien meilleure négociatrice que moi, retape le nombre 80. Il accepte alors sans protester ce qui semble contenter les passants autant que Claudine qui ne pensait pas qu’il accepterait de diviser son prix par 3,5…
Tour du monde à vélo : Un coup de main ?
CHINE – Désert du Taklamakan
C’est quoi ça ? Jamais personne n’est venu nous donner un coup de main spontanément. Sur le bord d’une route, avec dix personnes autour de moi, je garde les vélos pendant que Claudine achète de l’eau. Son vélo commence à basculer, je le retiens tant bien que mal d’une main. Et bien je suis obligé de l’appeler pour qu’elle revienne avant qu’il ne m’échappe. Les spectateurs ne décroiseront pas leurs bras. Ils discutent entre eux, désignant sa béquille enfoncée dans le sol comme la cause de la chute ou sourient simplement en attendant de voir comment on va se tirer de la situation. Sympa !
Tour du monde à vélo : Les chapeaux du Xinjiang
CHINE – Désert du Taklamakan
Voici quelques chapeaux de la région du Xinjiang. Nous en avons même croisés déguisés en Dark Vador !
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Tour du monde à vélo : Un marché en bord de route
CHINE, 30 juin 2009 – Désert du Taklamakan